Zèbr a écrit : ↑lun. 24 févr. 2020 22:19L'enclenchement et le début de virage, c'est pas compliqué, faut tout balancer, en appui avant et en pleine confiance dans sa carre intérieure. La conduite et la fin de courbe dans un extrême carving, c'est moins évident à négocier propre. Si tu te retrouves à Q, c'est que tu te laisses embarquer, l'accélération qui en résulte te va bien, elle te permet d'enclencher la courbe suivante de manière vivace. La position arrière joue rôle d'accélérateur, il faut en jouer pour relancer éventuellement mais ce ne doit pas être systématique. Le virage carving doit/peut se faire en appui constant. Essayes... Tiens la bête jusqu'au bout ! Ah mais j'y pense ! Tu fais ça avec la Coda ? Pas facile facile la Coda, très sensible aux mouvements av/ar. Quand tu commences à prendre un bon angle, tu appuies donc fortement sur la planche, la partie intérieure au virage de la grande et souple queue d'hirondelle se déforme beaucoup plus vite et plus que la partie avant de la planche, il en résulte un "effacement" de l'arrière et on se retrouve très très vite à Q. C'est beaucoup facile de rester en plein appui en carvant avec un monoski typé carving à l'arrière plein et plus rigide, mais c'est moins joueur...
Vi, c'est avec la Coda 170. J'ai toujours préféré les trucs joueurs aux trucs efficaces
Et donc, le fait d'être en appui au déclenchement et passer à Q progressivement rend la chose plus facile je trouve, je dirais presque plus stable, surtout quand le terrain est miné.
D'autant plus que le fait de ramener la planche en fin de courbe d'un petit coups sec, pour revenir en appui tibia va grandement aider à sortir de la courbe pour enclencher directement la suivante.
Faudra que j'essaie d'analyser tout ça plus sérieusement la prochaine fois, mais se lancer dans de l'analyse quand on a une Coda aux pieds...