j'ai fait des recherches sur "carver", histoire de voir comment qu'on s'y prend en monoski, parce que pour le coup, la technique est très différente de celle du ski . Les seuls posts expliquant un peu comment s'y prendre sont cités en-dessous. Ils disent comment entrer dans un virage carvé, mais pour ma part, si j'arrive bien à me planter sur la carre pour lancer un virage carvé, mon problème, c'est d'arriver à en sortir et enchaîner le virage opposé ...
En gros, vu de chez moi, pour carver :
étape 0. Faut une belle piste large, sans personne, bien damée, neige un peu dure (tendue, comme on dit dans le Sud) mais pas trop non plus
étape 1. Faut de la vitesse sinon ça choit (pareil en ski)
étape 2. Pour enclencher le virage carvé, appui frontal chaussures, appui ferme du pied intérieur au virage (pied droit pour virage à droite, gauche pour virage à gauche) et allègement du pied extérieur (gauche pour virage à droite, droit pour virage à gauche). Ca plante la carre et c'est parti pour un tour de manège, tant qu'on maintient la position, le mono suit son rayon (pareil en ski, l'autre ski repose à peine sur la neige)
étape 3. Pour en sortir et changer de côté, il faut une action du gus sur la planche. Sur mon Gunz, me redresser et changer d'appui latéral ne suffit pas - au mieux, ça me sort de la carre mais ne me remet pas dans l'axe et n'enchaîne rien). Du coup, ma solution, c'est de me mettre en arrière, déjauger l'avant pour sortir de la carre intérieure, et bondir à nouveau sur l'étape 2 avec l'autre pied pour changer de carre intérieure (pas pareil en ski : il suffit de re-répartir les appuis, avec un ski nerveux, pour qu'il t'éjecte sur l'angle opposé - cas de mes skis en tout cas)
Le problème, c'est que le moment où je me remets sur l'arrière, je ne pilote plus le mono ; en revanche, ça me redonne "l'élasticité" suffisante pour pouvoir recharger l'avant côté opposé sans effet faute de carre et avec réactivité immédiate. Du coup, comme en ski mais pire, je prends beaucoup de vitesse, du fait des phases de "bascule" arrière ; et là, si la piste (bleue de préférence) n'est pas nickel, et si je reste un poil trop longtemps sur l'arrière (plus que le temps de dire ouf), j'ai beaucoup de mal ensuite à reprendre un enchaînement carv' bien propre. Du coup, j'en conclus que ma méthode est un pis-aller, mais pas la bonne méthode.
==> comment qu'on fait pour sortir du virage et enchaîner le suivant ??????
Lehardis a écrit :Si tu viens à la Revival aux Sept Laux, tu pourras avoir l'opportunité d'un cours privé de la part de Steph, ses conseils m'ont bien servis jeudi dernier. J'ai meme réussi à carver un peu, au lieu de faire déraper l'arriere quand j'ai compris qu'il fallait charger plus l'avant et faire mordre la spatule
Lehardis a écrit :-Faire de la godille c'est enchainer des virages très rapides dans un mouvement des genoux, sans doute ce que faisait la skieuse dont tu parlais. C'est beaucoup plus balèze en skis qu'en mono puisqu'en mono les jambes suivent l'une avec l'autre, en ski c'est super physique et plus technique selon moi. Une belle godille ne prend pas plus de 3m de large je dirais, encore moins pour les meilleurs.
-Carver c'est vraiment prendre la carre du mono en virage(ou du ski, surf, skwal,etc) pour suivre la courbe que la carre dessine, sur un pintail la carre ne dessine pas une parabole donc à moins qu'il soit suffisamment souple pour se déformer sur un appui puissant et se courber, le pintail ira tout droit.
Une fois qu'on a assez de vitesse pour garder une bonne force centrifuge, la carre mord la neige toute seule. Evidemmment c'est plus facile dans une neige accrocheuse que sur du carrelage brillant
Avec un shape (à la fin ça sonne un peu c** tous ces termes en anglais il faut bien le reconnaître, mais c'est comme ça qu'on se comprend avec les riders ) parabolique, c'est la courbe de la carre dépendant du rayon de la planche qui va déterminer la capacité à carver (et donc aussi faciliter les virages) serré ou non.
ex: rayon 14m= rayon serré qui permet des virages dessinant un cercle de 14m de rayon dans le cas où la carre suivrait parfaitement ce cercle imaginaire